Au fait, je m’appelle 星星

Dès mon arrivée en Chine, il y a quatre mois déjà, j’ai immédiatement constaté la difficulté à prononcer et à retenir mon prénom pour mes nouvelles fréquentations. En conséquence, il m’a fallu trouver une nouvelle dénomination plus fonctionnelle, qui fait dès lors partie de mon quotidien. Il est temps de vous en faire part.
Mon prénom « Estelle », que je porte avec ravissement d’ailleurs, est très pratique à traduire et m’évite bien des complications. Sa signification, étoile, me plaît également beaucoup et j’ai déjà l’habitude de me faire appeler « Stella » par certains amis internationaux, italophones ou non. J’opte ainsi, en toute simplicité, pour son interprétation chinoise : 星星 XingXing. Par là même, le lien quasi affectueux que je porte à mes chères amies célestes est amplifié et chaque instant devient une occasion de les célébrer. Immédiatement testé en situation réelle, mes interlocuteurs semblent enchantés et je me reconnais du tac au tac. Nul besoin d’aller chercher plus loin, bonjour c’est moi XingXing.

Lever de soleil sur les montagnes Meili

L’épisode singulier qui suit commence à 巍宝山 Weibaoshan, où je fais la connaissance de Maître Yang, une jeune femme taoïste en déplacement avec sa congrégation pour visiter des amis dans leur temple. Ayant tardé un peu dans les parages, elle me convie à partager le repas avec une quinzaine de moines taoïstes, de leur uniforme bleu profond et chignon au sommet du crâne vêtus. Quel honneur de faire partie de cette belle tablée. Je rencontre Maître Ma, à la tête du temple dans lequel ils résident dans le 四川 Sichuan où je suis invitée à les visiter dès leur retour.  
Quelques jours plus tard donc, j’arrive au 天官庙 temple TianGuan, attendue par Maître Yang qui me fait visiter les lieux, avant de rejoindre Maître Ma buvant le thé avec des invités de manière informelle. Il demande rapidement ma date de naissance exacte pour analyser ma carte du ciel, sous forme de BaZi dans les arts taoïstes. Il dévoile quelques anecdotes du passé, un peu gênantes mais ma fois véridiques, sonde ma personnalité et me donne quelques petits conseils de santé en prenant mon pouls. Ma prédisposition à une vie mystique, apparemment manifeste, joue en ma faveur. On me donne une belle chambre avec un lit ancien dans laquelle je peux rester autant que je veux. Pour ainsi dire, je suis examinée avant d’être validée.

Bâtiment principal du temple TianGuan

Le temple se trouve dans une petite ville très calme aux alentours de 成都 Chengdu, loin des sites touristiques. Les seuls visiteurs sont des locaux ou amis. L’air est frais et humide en raison pluies fréquentes, toutefois agréable car le soleil n’est jamais dissimulé bien longtemps. C’est un lieu de sérénité qui favorise la détente. A l’époque de la Dynastie Tang, le maître Du Guangting et l’ermite Zang Lingwen y ont trouvé l’inspiration pour co-écrire des poèmes, voici la traduction anglaise de l’un d’eux :

What are the benefits to be a Chancellor? How about to be a God beneath the trees?
With a jug of wine and a cup of tea, sleep in the daytime and hear the voices of the pine trees.

Véridique, ici le thé coule à flot, on accompagne volontiers le hot pot de vin corsé et il n’est pas rare que tous soient à la sieste en début d’après-midi.
Je passe un peu plus de deux semaines parmi les six résidents permanents, tous dotés d’un tempérament bien distinct.
Le jeune maître en chef déjà cité plus haut, 马道长 -Ma DaoZhang- Maître Ma, espiègle et doté d’une autorité douce et naturelle. Tous prennent soin de lui et il veille au bien-être commun en retour. Ses activités principales sont la calligraphie et les consultations avec les visiteurs, installés dans un petit salon de thé intimiste. Il fume des cigarettes et apprécie les petits snacks qu’il partage volontiers.
Ma complice, 杨道长 -Yang DaoZhang- Maître Yang, son bras droit en quelques sortes. Toujours à boutiquer quelque chose ou à discuter de manière égayée. Elle m’embarque souvent pour des petites missions et m’apprends à préparer le thé, de la cueillette jusqu’à la dégustation en passant par le service. Lors des repas, elle me taquine en déposant des morceaux de viande dans mon bol de riz, assurant que c’est bon pour ma santé. J’y goûte, en total accord avec ma conscience, et je dois dire que le lard fumé local qui fait leur fierté est délicieux.
Puis 二娘 -Er Niang- Deuxième Maman, discrète mais essentielle à l’équilibre du groupe. Ella joue d’une certaine manière le rôle de gouvernante et on la respecte particulièrement. Elle a une chambre privée dans les quartiers de Maître Ma de qui elle est très proche. Le fait d’être la sœur du maître que Maître Ma et Maître Yang avaient en commun, décédé l’année dernière, lui donne cette place de choix au sein du temple. Très active malgré son âge avancé, elle bricole à l’ancienne et me témoigne son affection en me prenant le bras lorsque l’on se promène.
Puis mon cher 张道长 -Zhang DaoZhang- Maître Zhang, très ancien et n’ayant plus assez de cheveux pour le traditionnel chignon. Néanmoins, il a gardé toute sa malice. Ses yeux pétillent et il s’amuse de tout. Les tâches qu’il exécute sont nombreuses et variées, allant de l’entretien des lieux aux rituels du matin et du soir dans le bâtiment arrière abritant les trois Immortels principaux, figures légendaires de transcendance par la pratique du Tao. Parfois je le suis dans les processions et imite ses gestes sans rien dire. Il n’y voit pas d’inconvénient et me fait signe pour de petites tâches auxquelles je m’adonne modestement. Une agréable odeur de tabac l’entoure, muni de sa longue pipe en métal dans laquelle il roule une feuille entière. J’aime passer du temps avec lui, on rigole beaucoup même si on se comprend très peu. À table, on s’assied souvent côte à côte et il aime venir me chercher pour partir au marché ou en expédition avec sa voiturette électrique.
Vient ensuite l’humble et indispensable 破老师 -Po Laoshi– Professeur Po, qui s’occupe de la maintenance du temple, ouvre et ferme les portes principales et accueille les visiteurs. Il me demande parfois des petits coups de main et me parle d’un tas de choses que je peine à comprendre. Le matin, s’il me croise alors que je n’ai pas encore mangé, il me préparer gentiment des nouilles qu’on déguste ensemble.
Finalement, 曾师父 -Zeng Shifu– Maître Zeng , discrète mais bien présente. Très solitaire, elle parle peu et préfère s’affairer dans son coin ou s’occuper des chats. On étend souvent notre lessive côte à côte, silencieusement.
Ne vivant pas ici mais passant le plus clair de son temps parmi nous, le cuisinier 左烧烤 -Zuo Shaokao-Barbecue Zuo, connaît les coins où aller récolter les pousses de bambou que nous dégustons ensuite et nous emmène chercher des légumes chez ses amis, un peu plus loin dans les montagnes.
Certains résidents occasionnels occupent les dortoirs, lors de cérémonies particulières par exemple. Parmi eux musiciens, maîtres taoïstes, amis de passage ou invités.   
Ce petit groupe a une bonne dynamique et chacun accompli sa tâche sans qu’il ne semble y avoir de règle, tel un essaim d’abeille. Je me fais une place et développe rapidement mes propres occupations. Tous les matins je balaye avec Maître Zhang, Maître Zeng, Er Niang et Professeur Po lorsqu’il n’est pas occupé ailleurs. Il est bon d’engager la journée ainsi, ça met en mouvement de manière douce et permet d’éclaircir ses pensées, en symétrie avec le sol qui retrouve sa clarté. Les activités qui suivent varient de jour en jour et je ne sais jamais en avance ce qui m’attend. Parfois, on vient me chercher et j’ai à peine le temps de prendre une veste qu’on est déjà partis. Ce n’est qu’une fois sur place que je comprends réellement ce qu’on vient y faire et ma tenue n’est pas toujours adaptée à la situation.

Maître Zhang m’aide à charger les pousses de bambou sur le dos
Le thé sèche au soleil avant d’être pressé à la main
Un autre habitant du temple buvant dans le bassin

Les jours s’enchaînent paisiblement et je m’adonne à quelques exercices éducatifs tels qu’apprendre les mélodies des chants taoïstes sur un tongue drum en m’aidant de partitions ou recopier le célébrissime Tao Te King de Lao Tseu en caractères chinois (je lis simultanément une traduction française). Je participe même à certains rituels où l’on me dit quoi faire sur le fait accompli, embarquée sans que je ne m’y attende. Aucune préparation et pas le temps de réfléchir. Maître Ma me propose rapidement de rester sur le long terme avec la possibilité de devenir sa disciple afin de recevoir des enseignements exclusifs, en plus d’apprendre la langue et l’art de la calligraphie. Il me donne déjà son nom et m’appelle 马星星 -Ma XingXing-, aussitôt suivi par le reste du groupe. Même mes cheveux sont considérés, adieu coiffeur et bonjour chignon. Je suis honorée, la situation paraît irréelle. Je n’imaginais pas recevoir une offre si sérieuse. Une route apparaît, toute tracée devant moi, tel un boulevard qui vaporise les obstacles. Fini les problèmes de visa, les inquiétudes financières, les questionnements sur mon avenir et où aller ensuite. Ce genre d’opportunité ne risque pas de se présenter tous les quatre matins. Pourtant, je peine à me décider et le doute m’envahit.
Je consulte les étoiles pour essayer de démêler la situation, je fais le vide dans ma tête et plonge à l’intérieur de mon cœur. Mes yeux se perdent dans l’immensité, je cherche la Grande Ours qui me donne un sentiment de stabilité et m’aide à garder le nord. Rester ici s’avère être trop lisse à mon goût, cela manque de texture. Y penser me donne un sentiment d’inaccomplissement et de lassitude. Je ne cherche pas la difficulté, bien au contraire, mais le désir d’aventure est encore fort, en témoigne le temps que je passe sur les applications de cartes. Tout m’intéresse ! Je ratisse le globe terrestre d’un coup de doigt sur mon smartphone, je zoom et dé-zoom en songeant à toute ces possibilités. Je veux me frotter au monde, faire des rencontres et découvrir des paysages, puiser dans mes ressources intérieures pour comprendre qui je suis et grimacer lorsque je goûte des saveurs insoupçonnées. Je veux prier tous les Dieux et m’inspirer de croyances diverses pour me constituer mon propre panthéon, pratiquer la religion des étoiles avec le Ciel pour temple sacré. Renoncer à ma liberté est inconcevable et je chéris la possibilité de modifier mon avis autant de fois que cela me chante, changer de direction du jour au lendemain sans explication.
Ma décision est prise.
Je pars.
Capitaine de ma vie, il est temps de définir le prochain cap. Tout en souplesse et préservant suffisamment d’espace vide pour les surprises à venir, j’entre en dialogue avec le Cosmos pour lui faire part de mes nouvelles intentions. Le fait de confirmer mon expectative des prochains signes me semble primordial. Nos codes de communication sont encore en construction et bien que je ne comprenne pas toujours les messages, je tâcherais d’y être attentive. Merci au Ciel, à la Lune, aux étoiles et au Soleil, merci à la Grande Nature pour toute l’aide et l’abondance de cadeaux alloués jusqu’ici.
Quelques jours passent et tout le monde, moi y compris, repousse ledit moment. Mieux vaut ne pas trop traîner, plus j’attends, plus le passage à l’acte sera difficile. Le départ s’est matérialisé un bon matin, lorsque j’ai manqué à l’appel du balai et salué chaque personne mon sac sur le dos. La porte me sera toujours ouverte et même s’ils espèrent me voir revenir, les circonstances ont un parfum d’adieu.

Vue sur la tour dans l’enceinte du temple
Cour intérieur du bâtiment des chambres et dortoirs

De retour à 成都 Chengdu, je me remets de mes émotions et prends du recul par rapport aux événements récents. Un vent de liberté me transperce sans se faire attendre. Je ris, je chante et atteins des pics d’euphorie presque inquiétants en circulant au hasard dans les rues. Je me sens bien en tant qu’élément du fatras humain, comme si j’avais un rôle là-dedans. Cet enthousiasme confirme la légitimité de ma décision. Petit clin d’œil aux étoiles, j’ai hâte de la suite. La ville est très agréable, je fais de belles rencontres avec qui me délecter dans les fameux salons de thé animés ou partir pour des grillades nocturnes sur un coup de tête. Le temps passe très vite. Alors que j’imaginais profiter de la ville avant de continuer vers l’ouest de la province, je reçois une invitation intéressante me faisant retourner dans le Yunnan.
J’arrive à 丽江 Lijiang pour rejoindre un moine lama prénommé 扎西 ZhaXi, que l’on pourrait traduire par –Bonne Augure-, rencontré au 泸沽湖 Lac Lugu quelques semaines auparavant. Il est en déplacement pour participer à un festival Dongba, culture locale apparentée au bouddhisme tibétain Bön. Nous passons quelques jours ensemble, me permettant d’en savoir plus sur ces croyances et coutumes. Nous visitons les alentours et il m’apprend à prononcer l’alphabet, que j’oublie rapidement étant assez occupée avec les caractères chinois pour le moment. Cet univers me captive par de nombreux aspects, notamment son esthétique singulière ; architecture, peinture, écriture, etc. Le Tibet est une région difficilement pénétrable pour les étrangers, accessible avec une permission incluant obligatoirement un tour guidé très onéreux. Je rêve secrètement d’y parvenir par un autre moyen, le côté hermétique et mystérieux renforçant mon désir. Cependant, je m’applique à ne pas m’accrocher à ce fantasme, me rappelant les enseignements du Tao Te King qui préconise de se détacher des attentes ou convoitises afin d’éviter l’aveuglement et les déceptions. Me basant sur mon expérience vécue, je suis en mesure de confirmer ce précepte. Place à la pratique, plus facile à dire qu’à faire. Quoiqu’il arrive je fais confiance à l’ordre cosmique partout présent.
Au moment de son départ, ZhaXi me propose de venir séjourner dans son temple au lac Lugu. Cette fois-ci, pas d’hésitation et encore une fois, je préfère tracer ma route. Direction le nord-ouest du Yunnan, région que je n’avais pas visitée précédemment faute de temps.

Monastère tibétain aux alentours de Lijiang, 玉龙雪山 Montagne Enneigée du Dragon de Jade en arrière-plan
Panda en pleine dégustation de bambou à Chengdu

Prochain arrêt 香格里拉 Shangri-la, proche de la frontière tibétaine où son influence culturelle est très marquée. La ville est située entre 3200 et 3300 mètres d’altitude dans un paysage himalayen et les drapeaux de prière flottent dans le vent. Le yak est très présent, aussi bien dans l’alimentation, viande et lait, que dans les prairies environnantes. Accompagnée d’un petit groupe de voyageurs, nous partons randonner quelques jours dans le parc national des montagnes Meili 梅里雪山, et lorsque l’on se sépare, je fais l’heureuse rencontre d’un moine en pèlerinage pour Lhassa, parti de chez lui dans le nord du Sichuan il y a trois mois. Nous marchons ensemble et communiquons tant bien que mal. Il parle un mandarin approximatif et ne lit pas les caractères chinois, sa langue maternelle étant le tibétain. Son nom est pourtant bien chinois, il me montre sa carte d’identité où est inscrit 多多DuoDuo, que l’on pourrait interpréter par -Autant que possible-. Son sac à dos est bricolé avec des ficelles en guise de bretelles et il m’avoue avoir très mal au dos. Épuisé, il décide de se reposer et monte dans le même bus que moi à destination d’une petite ville de montagne que nous visitons ensemble. Ce sont des moments apaisants et calmes, une sorte de réconfort réciproque dans la présence de l’autre. Nous parlons peu et il chantonne paisiblement des chants tibétains. Puis naturellement, chacun reprend sa route. Je me sens soudainement seule. Si mon visa me l’avait permis, j’aurais volontiers poursuivi la marche avec DuoDuo. Il en est ainsi. Dans quelques jours je dois quitter la Chine, le moment est venu de considérer cela.

Dans la ville de Shangri-la
En expédition dans les montagnes Meili
Visite d’un temple avec DuoDuo

À ce stade du périple, la fatigue se fait ressentir et j’ai besoin de vacances. Oui, vous avez bien lu, cela peut paraître surprenant mais comprenez bien que voyager et s’octroyer une petite parenthèse de quelques jours ou semaines sont deux choses très différentes. Dans cette nouvelle vie que j’ai choisie, la plupart des obligations restent les mêmes, c’est la façon de les gérer qui diffère. Certaines contraintes sont en moins, d’autres en plus. Mes questionnements et défis personnels évoluent mais demeurent présents. En l’absence de projet spécifique tel qu’un tour du monde, tour d’Asie ou quelconque autre exploit, je me contente d’explorer, au rythme qui est le mien, ce qu’implique le fait d’être un humain incarné sur Terre en 2024, sans date limite. Mon dessein est d’expérimenter par des actes, dans la matière, de tester et observer les résultats, à la recherche de ma propre vérité. Il y a des milliers de façons d’aborder le sujet et aucune n’est plus valide qu’une autre, chaque chemin est unique et juste.
Parfois j’imagine le confort d’une maison et la stabilité d’une vie sédentaire, la sécurité que cela procure. Des petits coups de blues occasionnels réveillent le fait que ma famille et mes amis me manquent. Puis je me demande si l’enquête dans laquelle je me suis lancée en vaut réellement la peine. Mes doutes sont aussitôt balayés. Je ne me vois dans aucune une autre conjoncture pour le moment, nullement décidée à m’établir, que ce soit en Suisse, en Chine, ou ailleurs. Cette disposition aura probablement une fin puisque j’évolue chaque jour, mais à quoi bon y réfléchir maintenant. J’ai appris que les solutions viennent toujours au moment opportun. Fatiguée donc, et forcée de sortir du pays, j’achète un billet d’avion pas trop cher direction la plage pour un vrai congé. Un repos bienvenu qui permettra d’assimiler tous ces changements.  

Drapeaux de prière tibétains dans les montagnes Meili

6 commentaires

  1. Merci Estelle. te lire est toujours aussi captivant. je suis impatient d ouvrir un nouveau chapitre de ce remarquable livrequ on pourrait un peu rapidement appeler « 星星 aux pays du soleil levant » mais qu’il serait plus juste de nommer.
    « 北斗 emmène 星星 en voyage »
    白 雷 蒙

    1. Cher 白雷蒙,
      Très bien trouvé ce titre « 北斗 emmène 星星 en voyage », j’aime beaucoup.
      Merci pour le commentaire et vivement la suite que j’ai hâte de vous raconter !
      Belles pensées de Kuala Lumpur où je me trouve en ce moment 🙂

  2. Et moi qui étais sûre que tu t’installerais dans le temple !!! La suite s’annonce pleine de surprises… Tu nous manques aussi ✨💖

    1. Coucou Amande <3
      Si on m'avait dit ça avant, je l'aurais pas cru non plus...
      Merci pour le commentaire, gros gros becs ! Je pense fort à toi et au reste de la famille

  3. Merci 星星 de partager avec nous vos réflexions profondes, à la recherche de sensations nouvelles et de quête intérieure.
    Quel plaisir cela doit être d’avancer ainsi comme vous le faites au grès de vos sensations et de votre intuition.

    Et pour la suite de votre voyage: 一路平安!

    1. 你好白老师
      C’est effectivement très enrichissant. Les moments de doute sont estompés par les belles surprises et vos encouragements ne font qu’encourager cela! Merci beaucoup pour le message 🙂

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