Je suis heureuse d’être arrivée en Chine !
Le trajet a été long. Première escale à Amsterdam, puis à Xiamen en Chine, où j’embarque pour un vol interne direction Sanya 三亚 dans la Province du Hainan. Je suis la seule occidentale dans l’avion, je trouve ça chouette, enfin dépaysée. Une hôtesse de l’air m’offre une carte de vœux pour mon anniversaire, délicate attention. J’avais presque oublié qu’on était le 2 janvier.
Les chinois sont très amicaux et nombreux viennent spontanément à ma rencontre lorsqu’ils voient que je galère. On communique tant bien que mal avec mes humbles bases de mandarin et leur anglais proche du néant. Les outils électroniques sont fort utiles, le langage des signes fait aussi ses preuves en plus du charme qu’il apporte à la conversation. On rigole bien, j’apprends quelques astuces et je prends gentiment mes marques. La nourriture est délicieuse, je me sens en sécurité et bien accueillie.
Visiblement, les villes touristiques côtières suivent un même modèle, où que l’on se trouve sur la planète. Restaurants, disco-bars et magasins de souvenirs longent la mer où les visiteurs déambulent lentement. On se photographie sur la plage, les enfants construisent des châteaux de sable et diverses excursions sont proposées pour occuper les touristes, principalement chinois à cette saison-là. De nombreuses cigarettes sont fumées et la bière coule à flot.
Je me balade dans ce qu’on appelle la « rue de Russes ». Sur les enseignes, on peut lire des inscriptions cyrilliques en dessous des caractères chinois.

Sanya est un point de chute confortable, la ville est accueillante et il est facile d’y rencontrer du monde. Malgré cela, je suis vite lassée par cette ambiance qui me fatigue et manque un peu d’authenticité à mon goût. C’est donc naturellement que je pars voir ailleurs, tout en restant sur l’île de Hainan pour profiter du climat tropical, fort agréable en ce mois de janvier.

Merci de ce premier aperçu de Sanya. Avec ce goût et cette facilité à aller vers les gens ton mandarin va exploser!
继续 !
朋友
Merci pengyou, je m’améliore mais j’ai encore beaucoup de travail !